On ne dit jamais assez aux gens qu'on les aime
Des premiers émois de l’enfance aux plus grands rôles de Molière et Shakespeare dans des salles combles, Jacques Weber se souvient, par flashs, d’une vie monumentale ; cinquante ans de carrière et d’amours dramatiques. Se côtoient dans une joyeuse effervescence les muses Marguerite Duras et Grace de Monaco, les comparses de scène Francis Huster, Jacques Villeret ou Isabelle Adjani, l’admiration émue pour Catherine Deneuve, Gérard Depardieu… Les souvenirs familiaux, également, ne sont jamais loin, comme celui de son frère adoré, Bernard, ou encore de l’espiègle Spartacus, un labrador pas comme les autres. L’exercice autobiographique devient vite le prétexte au tableau d’une époque, d’une génération ; celle de jeunes brûleurs de planches promis à un avenir radieux – du moins, pour ceux qui ne se consumeront pas en cours de route. C’est à eux, également, que Weber rend hommage avec une douce mélancolie.